50% qui dit pire ?

50% qui dit pire ? Je me rappelle d’une conversation sur le taux de matérialisation d’un groupe dans l’hôtellerie que mon interlocuteur estimait à 50%. J’en était étonné et il me disait ne pas pouvoir faire mieux. Je lui ai répondu qu’il n’y avait pourtant pas pire comme prévision et que l’on pouvait toujours faire mieux que le pire.

Car 50%, c’est l’incertitude absolue, la pire des prévisions, la probabilité du pile ou face. Cela me rappelle un discours d’une célèbre présentatrice météo après la réception de son prix, où elle vantait les mérites de Météo France. Elle disait notamment qu’avec les progrès actuels, nous étions en mesure de prévoir à J+1 avec un taux de fiabilité de 90% et jusqu’à J+4 avec une prévision fiable à 50%. Mais, m’offusquais-je, c’est quoi être fiable à 50% sinon le flou artistique le plus absolu ?

Je préférerais que ce soit fiable à 20%, ce serait bien meilleur : il suffirait de prendre l’inverse de ce qui est dit et de sortir le parapluie avec 80% de le faire à bon escient si on prévoit « pas de pluie pour demain ».

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